Dieu chreche un Elie

DIEU CHERCHE UN ELIE

 

« Élie, le Tichbite, l'un des habitants de Galaad, dit à Achab: l'Éternel est vivant, le Dieu d'Israël, devant qui je me ­tiens! il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma ­parole. » (1 Rois 17:1 SER)

 

Pendant de nombreuses années je me suis toujours demandé comment un homme tel qu'Elie pouvait-il faire irruption dans l'histoire d'Israël sans même qu'on eût parlé de lui comme on le fit pour Elisée.

Nous le voyons subitement dans le premier livre des Rois au chapitre 17 comme étant «l'un des habitants de Galaad ». C'est donc plus tard qu'on parle de lui comme prophète. Comment se fait-il ? On ne sait rien sur sa famille, sur sa filiation à un prophète de renom, ou son affiliation à une école de prophètes. Cependant, Dieu entra en scène avec lui !

Où se trouve donc la clé de son succès ?

« Élie était un homme de la même nature que nous: il pria avec  instance pour qu'il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie  sur la terre pendant trois ans et six mois. » (Jacques 5:17 SER)

Elie était un homme de la même nature que nous. Il était un habitant ordinaire de la ville, un chrétien de l'Eglise, un pasteur, un apôtre, un évangéliste, un prophète de la même nature que nous pourtant Dieu entra en scène avec lui.

Etait-il le seul homme saint  en Israël ? Non ! « Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux  qui n'ont pas fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche­ ne l'a pas baisé », dit l'Eternel à Elie (1 Rois 19:18 SER).

Était-il le seul prophète le pays ?  C'est encore non ; Car Abdias qui craignait beaucoup Dieu cacha cent prophètes (1 Rois 18 :4)

 

Un peuple corrompu

Israël était au niveau spirituel le plus bas de son histoire. L'autel de Dieu était renversé (1 Rois 18 :30). Il n'y avait plus de culte vrai. On peut dire dans nos termes contemporains que les églises ont fermé comme le font les commerces en faillite. Tout Israël adorait Baal. Il avait ses autels partout. On lui offrait des parfums avec zèle. Les hommes ont pris des femmes étrangères de la race de Jézabel. Et la classe royale persécutait les saints et les prophètes, interdisant le vrai culte. Nous sommes dans une situation où le peuple s'est corrompu avec les démons en reniant l'autorité de l'Eternel comme étant le Dieu suprême.

 

La minorité qui se sanctifie

A côté de cette grande corruption, il y avait cette minorité qui se sanctifiait tant bien que mal. Ce sont ces cent prophètes et ses sept mille hommes.

C'est l'image d'une ville où d'un pays où l'Eglise est minoritaire, et que le reste du peuple adore un autre dieu, rejetant l'autorité de Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. Une localité dans laquelle les forteresse de Satan sont très en vue, où l'Eglise est impuissante, et où le peu de personnes qui se convertissent sont persécutées.

 

Le mal

Il y a l'Eglise, les prophètes, les pasteurs, les évangélistes : ceux qui se sanctifient. Pourtant il n'y a pas de réveil. Il n'y a pas de changement de situation. Les chrétiens se contentent de se sanctifier. Ils se sanctifient pour attendre le retour du Christ. Ils se contentent d'être des chrétiens. Ils respectent la religion des autres. Ils sont très courtois avec les démons et les faux cultes. Ces genres de chrétiens n'ont pas de vision pour le royaume. C'est aussi parce qu'ils n'ont pas de vision que Dieu n'entre pas en scène avec eux. Ils ne verront jamais leur don exploser  ni leur ministère éclore parce qu'ils se sanctifient pour se sanctifier. C'est une fuite de responsabilité. « Car si le sel perd sa saveur avec quoi la rendra t-on ? », dit Jésus.

 

Pourquoi Elie ?

Elie ne saurait jamais qu'il était prophète, et les autres non plus, s'il s'était sanctifié pour se sanctifier. Car n'oublions pas qu'Elie était de ceux-là qui parsemés dans Israël n'ont pas adoré Baal. C'est là que parle de clé.

Dans 1 Rois 17 :1 « Élie, le Tichbite, l'un des habitants de Galaad », non pas encore prophète, entre en scène avec une déclaration audacieuse : «l'Éternel est vivant, le Dieu d'Israël, devant qui je me  tiens! Il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. »

Comment Elie sut qu'à sa parole, il ne pleuvrait pas ? Comment pouvait-il parler avec une telle audace ?

En effet, il a pris une initiative dans la prière. Voici la clé ! Dieu ne lui avait pas demandé de prier. On aurait pensé que Dieu lui aurait dit de rapporter ces paroles au roi Achab. Mais Jacques nous dit que c'est lui-même qui  pria avec instance pour qu'il ne pleuve pas.

Pourquoi Elie fit-il cette prière ? Il soupirait et gémissait à cause de toutes les abominations qui se commettaient dans le pays (Ezéchiel 9 :4). Elie voulait que Dieu l'envoie pour changer la situation. Il a prié pour une puissance spirituelle afin de renverser les forteresses de Baal. Son cœur de serviteur de Dieu s'est rebellé contre l'imposture de Satan. Il a insisté auprès de Dieu de recevoir le pouvoir d'exercer un jugement sur Israël. Quand Elie reçut l'exaucement de Dieu selon lequel il ne pleuvrait pas, il est rentré en scène sachant que Dieu lui accordait désormais l'onction pour le réveil.

Pendant les deux décennies qu'a duré le ministère d'Elie, nous voyons sa vie était marquée par la prière instance et le jeûne. Il n'a jamais oublié que pour relever le défi cela passait par le sacrifice de sa personne, de ses intérêts personnels et ses plaisirs.

Dieu n'entre pas en scène avec des hommes qui se contentent. Il y avait d'autres prophètes et d'autres hommes qui se sanctifiaient, mais Dieu ne les utilisa pas. Car ils n'ont pas prié pour recevoir la puissance spirituelle pour défier le Diable. Quand Elie reçut cette puissance, il s'écria : « L'Eternel est vivant ! ». Les autres prophètes ont bien voulu se cacher. Ils étaient timorés et froids. Ils avaient peur. L'Eternel n'était pas vivant pour eux. Elie qui avait été un homme ordinaire  surpassa les autres prophètes parce qu'il  gémit devant l'imposture de Satan, demandant la puissance spirituelle dans le jeûne et la prière instante, et accepta la confrontation. Dieu l'a soutenu à cause de sa détermination et le désir brûlant de voir le retour du règne de Dieu.

Reconnaissons que si rien ne change dans nos communautés, nos villes ou nos pays, nous en sommes responsables.

Changeons de mentalité et cessons de dire que nous n'avons pas de don de miracles, les moyens, le prestige comme les autres. Cessons de voir nos handicaps. Car la prière est pour tous, et Dieu est pour tous. Jésus a dit : « Mais vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la ­terre » (Actes 1:8 SER). Il a encore dit à ses disciples d'entendre afin de la recevoir (Luc 24 :49). Et à Pierre de dire : « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour ­tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le­ Seigneur notre Dieu les appellera. » (Actes 2:39 SER)

 

Faut-il forcément plusieurs ?

Le plus souvent nous regardons aux autres et ne nous ne faisons rien pensant que leur mode de vie ou leur mentalité est la meilleure. On se dit qu'il est bon que Dieu associe tout le monde afin qu'on sache que notre initiative vient de Dieu.

Elie était caché dans son village de Thischbé. Il est sorti de la poussière pour être l'homme de la situation. Dieu n'a pas forcément besoin d'un grand nombre pour commencer. Par le canal d'un seul, Dieu peut secouer l'Esprit de plusieurs, et les autres suivront (1 Samuel 14 :6). C'est pourquoi dans la Bible Dieu a toujours cherché UN. Il dit qui « enverrai-je ? » (Esaïe 6 :8) « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur » (Ezéchiel 22 :30, Jérémie 5 :1)

Dieu cherche un Elie. Peut-il le trouver en vous ?

 

 



03/09/2007
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